Au QuĂ©bec, quand on fait dans la photo de rue et dans le photojournalisme, on a un problème. Parce que si on veut publier une photo, on doit faire signer une autorisation Ă toutes les personnes qui y sont prĂ©sentes, Ă moins qu’elles soient dans une photo de foule (ce qui est subjectif et aucunement dĂ©fini par des balises claires). C’est la Cour suprĂŞme qui a statuĂ© ça en 1998 lors de l’affaire Aubry-Duclos. J’ai toujours l’intention d’en faire un prochain billet.
Douze ans plus tard, Gilbert Duclos, le photographe impliquĂ© dans le procès ci-dessus mentionnĂ©, publie un documentaire sur le droit Ă l’image ici et ailleurs, et sur les impacts des procès en droit Ă l’image. Un vidĂ©o Ă voir absolument si le sujet vous touche ou vous intĂ©resse.
Bonjour!
Ce vidĂ©o est intĂ©ressant et d’une grande pertinence. L’espace public n’est pas l’espace privĂ©. Faudra-t-il dorĂ©navant aller prendre des photos en Ontario? Ă€ l’heure de Facebook et de l’exhibitionnisme, Ă une Ă©poque oĂą on n’a jamais vu autant de monde prendre des photos, pourquoi ce contrĂ´le de l’image qui nous interdit de voir la rĂ©alitĂ©? Il y a peut-ĂŞtre eu des abus? Les photographes doivent faire part de discernement. Cela n’est pas une raison pour interdire de documenter, surtout de façon poĂ©tique,la vie quotidienne de nos contemporains.
M. Duclos, nous sommes avec vous!
Ă€ quand des gestes pour faire renverser ce jugement?