Vingt heures d’auto-gestion dans Pointe-Saint-Charles

Puisque je vous ai parlĂ© du Centre social autogĂ©rĂ© (CSA) de Pointe-Saint-Charles dans mon prĂ©cĂ©dent billet, je me rappelle que, oh quelle coincidence, je n’ai toujours pas publiĂ© le photo-reportage de l’Ă©viction.

Il Ă©tait une fois, en mai dernier, un CSA plein de gens motivĂ©s qui dĂ©cida de s’installer dans une manufacture de chandelles abandonnĂ©e, sur la rue Saint-Patrick. Le propriĂ©taire, apprenant la nouvelle, demanda Ă  la police de vider la place. Ce qu’elle fit le lendemain, d’une façon assez violente, avant mĂŞme de lire l’avis d’Ă©viction, d’ailleurs. Les membres du CSA envoyèrent un message via Internet pour demander du renfort, mais comme Pointe-Saint-Charles ce n’est pas la porte d’Ă  cĂ´tĂ©, j’ai manquĂ© le gros de l’action.

Une promenade dans les rues du quartier commença. La Fanfare anarchiste s’occupait de l’ambiance, tandis que les policiers gardaient quelques yeux sur le groupe.

Ça ressemblait Ă  une simple manifestations qui allait se finir dans un parc ou Ă  une station de mĂ©tro… mais non, SURPRISE! Le CSA avait prĂ©vu un plan B. Le travail reprit donc de plus belle dans un autre bâtiment abandonnĂ©…

… mais pas pour longtemps.

Au bout d’un moment rempli de courtoisie policière et de mots d’amour de la part des manifestant(e)s, la marche reprit jusqu’Ă  la station de mĂ©tro Lasalle, oĂą un retour sur les deux journĂ©es et un petit discours d’on-se-reverra-au-prochain-Ă©pisode furent prononcĂ©s.

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