La police monte sur ses grands chevaux

Ce n'est pas tout le monde qui le sait, mais la police de Montréal a une équipe de cavalerie dans ses rangs. J'ai pu la photographier sur le terrain hier lors de la manifestation anti-capitaliste au centre-ville.

Bourses d’études et niaisage fédéral-provincial

Ahhhhh j’avais hâte de publier ces photos. Désolé pour le retard, je devais m’assurer de ne pas faire de cadeau à la police.

C’était le 2 décembre dernier. Dans la foulée de la création du Programme canadien de bourses d’études, l’Association pour une solidarité syndicale étudiante manifestait pour réclamer que le Québec reçoive sa part de l’argent investi. Les étudiant(e)s ont d’ailleurs obtenu gain de cause récemment à ce sujet, bien que Québec semble vouloir en prendre une partie pour payer la dette. Au programme, une marche et deux occupations: le hall d’entrée de l’Agence du revenu du Canada et le bureau de comté du ministre Bachand, sur Côte-des-Neiges.

Facebookiens et Facebookiennes, vous pouvez voir et commenter ces photos et quelques autres sur la page de l’événement, dans la section des photos.

Pauvreté: on papote

C’est aujourd’hui que notre bon ministre de la solidarité sociale, Sam Hamad, tient sa consultation à Montréal pour fignoler son deuxième plan d’action sur la lutte à la pauvreté. Consultation et plan d’action dans la même phrase, ça fait beaucoup de papotage. L’Organisation populaire des droits sociaux a donc décidé de dénoncer ce processus biaisé en tenant une petite action symbolique devant l’Auberge Universel, où a lieu la consultation.

C’est en bravant l’heure très matinale, le froid et le brouillard que plusieurs dizaines de citoyen(ne)s ont répondu à l’appel et réclamé un revenu de citoyenneté universel et inconditionnel.

Accompagné du slogan «Sam Hamad s’en torche des pauvres!», le symbole choisi disait tout.

La manifestation, très matinale, s’est déroulée pacifiquement d’un bout à l’autre, sous l’oeil des policiers tolérants…

… jusqu’à ce que le propriétaire de l’hôtel décide qu’il en avait assez et fasse chasser les manifestant(e)s de son terrain.

En bons soldats, les policiers (pas identifiés, comme de raison), renvoyèrent les pauvres à la rue.